Choix binaire, choix primaire !
Quel choix avons-nous ?
Dans une société binaire (0 - 1, non - oui, gauche – droite, mal – bien, homme - femme) il est difficile de trouver sa place lorsque l’on est fondamentalement démocrate.
Avoir ce seul choix est un peu
primaire. Où sont les nuances, les différences infimes mais si riches, la
diversité qui fait la richesse d’une société ?
On le voit bien à gauche où trois
candidats se disputent la place de présidentiable. Ils ont des sensibilités
différentes, affichées ou réelles d’ailleurs. En effet j’imagine mal ceux que
l’on considère comme la « gauche caviar », et personne n’est
responsable de ses origines !, être un rassembleur de toute la gauche,
communistes, et pourquoi pas ligue révolutionnaire, compris.
Entre une candidate aux idées de
droite qui a choisi la gauche parce que c’est « intellectuellement
correct », un centriste qui s’ignore, socialiste qui a mené une politique
libérale comme Ministre de l’Economie et un partisan du « non à
l’Europe », à gauche toute ! quel est le meilleur choix pour les
socialistes ?
La teneur des premiers débats en
dit long.
Débat d’idées ? Croyez-vous ?
A partir d’un même projet déjà voté par le parti, ce doit être difficile.
D’ailleurs est-ce un débat lorsqu’il n’y a pas confrontation des points de vue
et que les trois candidats ne peuvent pas « s’interpeller » ?
Ce furent donc trois prestations
ternes et peu convaincantes.
Je prends les paris que Fabius
ira jusqu’au bout, même s’il n’est pas choisi par les militants.
Quant à DSK je
ne crois pas qu’il reniera le choix des militants.
Mais je doute fort que ceux-ci
choisissent Ségolène. Les vieux « briscards » vont se mobiliser pour
la faire battre.
Je ne reviendrai pas sur la
gesticulation médiatique, mais ce ne sont pas les sondages
« officiels », enfin ceux qui sont officialisés par les médias bien
sur !, qui font l’opinion.
On en a eu un exemple tonitruant
un certain 21 avril !
A propos de sondages justement !
Dernièrement les Suisses ont diffusé
un sondage fait en France donnant BAYROU à 15%, trois points de plus qu’aux
européennes et le double du score de 2002.
Alors tous nos espoirs sont
permis.
Mais pourquoi les médias français
ne s’en font-ils pas l’écho ?
De même pourquoi ne parle-t-on
pas du sondage sur Internet, auprès de quatre mille personnes et qui donne 38%
d’avis favorables pour BAYROU ?
Et je ne peux pas laisser dire que BAYROU « embrouille le paysage politique » ! Qu’on ne l’apprécie pas en tant qu’homme et leader politique, je peux l’entendre de la part de gens qui ne le connaissent pas. Mais affirmer défendre la démocratie en permettant à toutes les idées politiques de s’exprimer est frappé au coin du bon sens et de la tolérance.
Et c’est reparti sur la « machine à perdre » que serait l’UDF, bien sûr ! Surtout pas l’UMP et pourtant depuis 2002, qui perd des voix, les régionales, les partielles, etc…Quelle mauvaise foi !
Pourquoi devrait-on « s’entendre »,
pour les élections locales, avant le premier tour et rester dans la
configuration UMP-UDF ? Ce trait d’union nous a fait tant de mal, car il nous a
inféodés à l’UMP.
Et de cela nous n’en voulons plus.
Nous souhaitons être indépendants.
De plus, comment négocier avant
le premier tour alors qu’il y a 365 députés UMP sortants, élus, rappelons le, avec
au mieux 25% des voix ! Sur quel critère accepteraient-ils de « laisser
la place » à un UDF ?
Ce serait mépriser les électeurs qui n’auraient
alors plus le choix.
Donc le débat démocratique doit
pouvoir avoir lieu au premier tour et les électeurs choisiront.
Ont-ils
tellement peur que les électeurs leur préfèrent l’UDF, qu’ils préfèrent verrouiller
au premier tour en laissant des miettes au Centre ?
Beaucoup d’électeurs ont élu un Député
UMP, issu de l’UDF, donc centriste, mais « parti à la soupe ! »
en 2002.
Ils ont le droit, en 2007, de
faire un vrai choix.
S’ils ont été convaincus par la
politique UMP, très bien, ils voteront UMP, sinon ils reviendront vers l’UDF.
Ils doivent avoir ce choix là.
Il semblerait que notre pays soit
« ingouvernable en cas d’antagonisme Président/Chambre des Députés ».
Un parti doit donc détenir tous les pouvoirs pour gouverner efficacement un
pays, même s’il représente 25% des électeurs les bonnes années et 18% les
mauvaises !
Ceci pouvant s’appliquer tant
à gauche qu’à droite, bien sûr.
Ne serait-ce pas la définition de
la Dictature ?
Par opposition à la Démocratie où
toutes les idées s’expriment et où la décision est celle du plus grand nombre, après
débat, et dans l’intérêt général.
Je persiste et je signe, vive
la pluralité et donc la démocratie.
Je n’aimerais pas être à
gauche, avec comme choix un projet et trois candidats lénifiants.
Je n’aimerais pas être à
droite, avec comme leader le « maître à penser de Doc Gynéco ».
Et je ne fais pas partie des « déclinologues »,
mais je n’aimerais pas jouer les « Cassandre ».
Pour rappel, les « moutons
de Panurge » et pourtant, ils étaient nombreux !!!
J’ai eu la chance d’assister à la conférence du PDG de BNP – Paribas, Michel PEBEREAU, qui a participé aux travaux de la commission sur la dette publique avec des élus, des syndicats et des représentants de la société civile, de toutes se,sibilités politiques.
J’ai récupéré son diaporama, je vous le ferai découvrir bientôt.
A bientôt donc.