Conseil National du MODEM

LE MODEM DE TOUTES NOS FORCES

Mercredi 14 mai prochain, François BAYROU réunit le premier Conseil National de ce nouveau mouvement politique qui va fêter à cette occasion un an d'existence. C'est en effet le jeudi 10 mai 2007 que François BAYROU faisait valider au Bureau politique puis au Conseil National de l'UDF, la création d'un nouveau mouvement qui s'appuie essentiellement sur les adhérents et des adhérents motivés et fidèles, eux !!!

Ce Conseil National est constitué de 180 membres élus par les fédérations départementales et des Présidents Départementaux.

L'Auvergne a fait le choix de représenter les quatre départements. La parité était exigée.
Je représente donc le Cantal et je serais présente au premier Conseil National, comme je l'étais il y a un an.

Mardi 20 mai, à 20 heures 30, dans une salle de Besserette, je ferai le compte rendu de ce Conseil National avec les adhérents de l'arrondissement de Saint Flour.
Nous avons l'intention d'évoquer les problèmes qui touchent les Français actuellement :
le pouvoir d'achat, l'éducation, la santé, l'agriculture entre autres.

Quelle est la position du MODEM, quelles solutions proposées ?

Certes Nicolas SARKOZY ne peut pas être rendu responsable de tous les problèmes économiques, la crise mondiale actuelle ne lui facilite pas la tâche, mais était-ce nécessaire de faire un cadeau fiscal aux plus riches en arrivant au pouvoir ?
Par contre la crise de confiance actuelle est bien de sa responsabilité. Qui peut croire qu'il a vraiment changé ?
Tant d'annonces, aussitôt retirées sous la pression de ses propres amis, tant de gesticulations médiatiques, tant de références à sa vie personnelle, à son bonheur, à la beauté de sa femme etc... et si peu de sondages positifs !!!
Vive la communication à la Sarkozy !
Et je ne parle pas de l'étranger qui rigole !
Putain quatre ans !!!

Actuellement les Maires de France  sont en colère à propos de la réforme de la semaine scolaire qui passe de 26 heures sur cinq jours (sauf organisation particulière de semaine de quatre jours prévue en concertation avec tous les acteurs), à 24 heures pour tous les élèves et reste à 26 heures pour ceux qui sont en difficulté.
Les élèves en difficulté aurait donc droit à 2 heures de soutien par semaine.
Le problème fondamental est l'organisation de la semaine et les conséquences pour les familles et les collectivités locales.
L'Inspection Académique fait deux propositions d'organisation :
*-* 24 heures sur quatre jours, lundi, mardi, jeudi et vendredi, pour tous les élèves, avec 3 heures de soutien deux mercredis sur trois ou 2 heures de soutien tous les mercredis matins, pour les élèves en difficulté ;
*-* 24 heures sur cinq jours, avec 1/2 heure de soutien chaque début d'après midi pour les élèves en difficulté.
Les Directeurs d'école de l'arrondissement de Saint Flour n'ont pas reçu cette proposition officielle, seuls les maires l'ont eu. Pourquoi ?
Il semblerait qu'une autre solution se profilerait sur cette zone géographique : le soutien aurait lieu en fin de journée. Les élèves en difficulté resteraient une 1/2 heure de plus que les autres.

Quelle que soit la solution retenue les contraintes liées à la forme et au fond existent.
Même si l'idée du soutien est intéressante, il y avait d'autres moyens de l'organiser, en mettant en oeuvre d'autres méthodes de travail, mais encore aurait-il fallu demander aux enseignants d'y réfléchir et je suis certaine qu'ils ont des idées.
Sur le fond, comment peut réagir un enfant de maternelle, entre autres, qui va à l'école alors que les autres et peut-être des frères et soeurs, restent à la maison ? C'est pointer du doigt une différence.
Sur la forme, ce sera une contrainte pour les familles en matière de déplacement, ainsi que pour les collectivités.
C'est donc une charge supplémentaire pour les Communes. Contrainte d'autant plus lourde pour les petites communes rurales, surtout celles qui sont géographiquement étendues.
Ce sujet sera sans aucun doute évoqué à l'occasion de la réunion de l'Association des Maires de France du Cantal.

L'Ecole élémentaire est le maillon indispensable à une bonne éducation de notre jeunesse, ne la bradons pas.

Affaire à suivre !

A bientôt
Christiane MISSEGUE