Je vous l'avais promis : Le mandat unique !

 
LA FRANCE DE TOUTES NOS FORCES
LE CANTAL DE TOUTES NOS FORCES

AURILLAC DE TOUTES NOS FORCES

POUR UN GRAND RASSEMBLEMENT
AUTOUR D’UN PRESIDENT QUI NOUS RESPECTE
 

Y a-t-il des dynasties de politiques ?
Serait-ce héréditaire ?
Peut-on être élu à vie ?

Vous vous posez peut-être ce genre de question, « en vous rasant le matin » ou en vous maquillant !
Regardez autour de vous :

· MEZARD, le père, était médecin et Sénateur maire d’Aurillac. Le fils est avocat, dans la politique également. Rêverait-il d’être également Sénateur Maire d’Aurillac ?
· DESCOEUR est également le fils d’un politique. Lorsque le nom de famille est connu depuis longtemps, cela facilite les choses.
· MARLEIX, le fils, son nom a été évoqué pour la Mairie de Chaudes Aigues, il a choisi un autre département.
· BESSE qui pousse sa fille sur ses traces.
Bref, cela peut s’expliquer. Lorsqu’on a toujours vécu au milieu de la politique cela peut donner envie de s’y consacrer.
Et pourquoi pas ?
En revanche, où cela pose problème c’est lorsqu’on fait une carrière politique de plusieurs décennies, et on en connait !

Comment peut-on gérer une collectivités, en toute objectivité, sans tenir compte des intérêts particuliers des copains, des réseaux d’influence divers, en mettant en avant uniquement l’intérêt général, lorsqu’on « règne » depuis des années dans le même secteur ?

Surtout si on cherche à être réélu !!!

Connaitre les gens, c’est bien, trop bien les connaitre c’est risqué !

Alors la solution, c’est le mandat national unique, renouvelable une fois.
Lorsque François BAYROU l’a évoqué en Bureau Politique National, et il y a longtemps que je l’ai entendu, cela a bien soulevé quelques protestations au sein de l’UDF, par quelques « vieux briscards », ceux qui craignent de perdre leur gagne pain !
Eh oui, il y en a partout !

Comment peut-on imaginer qu’on puisse être parlementaire, à Paris quatre jours par semaine, et totalement opérationnel pour gérer une grande ville, voire même une ville moyenne, ou un département ?
Le résultat est évident et on le constate au quotidien.
Cet élu polyvalent n’est en fait nulle part !!!

A l’assemblée il suffit de constater le nombre de parlementaires présents pour les débats, même ceux qui sont fondamentaux et engagent la France.

Associée au mandat unique, l’obligation de présence et le vote en personne, avec tickets de présence, comme à Bruxelles. C’est bien le moins que l’on puisse attendre d’un député, c’est qu’il légifère en toute connaissance de cause, donc en assistant aux débats et en participant.

Certains élus locaux vous disent :
« mais sans mandat national, je ne trouve pas de portes ouvertes à Paris, pour soutenir les dossiers locaux (RN 122 par exemple ?!) »
Otez-moi d’un doute, il y a bien un, voire deux députés, dans le Cantal, dont c’est le rôle, à Paris, de faire ouvrir les portes par un travail au quotidien, à l’Assemblée, entre autres.
Le Député doit pouvoir travailler en pleine confiance avec les partenaires locaux, afin de faire remonter les besoins, après un travail de réflexion et de conviction sur le terrain.
Pour ce faire il doit être capable de travailler avec des gens de tout bord, en essayant de dégager l’intérêt général.
A travers les réflexions des uns et des autres, j’ai souvent le sentiment que nos élus locaux font des choix fondés sur leur ressenti, leurs accointances, leurs amitiés ou pire leurs inimitiés.
Combien de projets refusés pour régler des comptes avec l’un ou l’autre.

Lisez la presse, entre les lignes, et vous comprendrez.

Pour certains de ces messieurs, ne serait-ce pas l’occasion de passer quatre jours à Paris, « sans bobonne » ?!
Non, là, c’est un raccourci d’un autre âge !!! Cela ne se passe plus comme ça ! Ce machisme là a disparu !

Alors me direz-vous, comment imposer le mandat unique ? Par référendum, bien sûr !

Mais tous ces élus, qui ne pourraient pas se représenter, comment vivront-ils ?
En créant le « Statut de l’Elu ». C’est simple ! 

De plus, si on veut mixer l’origine sociale de l’Assemblée, la solution ne serait-elle pas de créer le « Statut de l’Elu » ? Ce n’est pas un CDI politique, non, surtout pas !

Prenons l’exemple d’un chef d’entreprise qui se présente aux élections cantonales. Il est tenu de céder son entreprise afin de respecter la Loi, son entreprise pouvant être amenée à solliciter des marchés publiques. Peut-il vivre de son indemnité d’élu ? Vous me direz, il a vendu son entreprise donc il a un pécule, oui mais pour combien de temps.

Il va donc briguer d’autres mandats, nationaux ceux-là. Et ainsi de suite. Et il a intérêt à être réélu sinon quid de sa reconversion ? Pourra-t-il recréer son entreprise ?
Est-ce normal que celui qui s’est investi pour la nation se retrouve à la rue ?
De l’intérêt du Statut de l’Elu.
Après un, voire deux mandats nationaux, l’élu qui ne peut plus briguer une réélection se verra proposer un poste de haut fonctionnaire, dans un secteur qu’il maîtrise, avec des missions bien spécifiques, voire dans la recherche au service des entreprises. Ce qui ne l’empêchera pas, à terme de briguer un autre type de mandat, après un passage dans la vraie vie !

Est-il normal qu'un pays soit géré par des personnes qui n’ont jamais effectué un quelconque travail en entreprise, administration ou autre secteur d’activité ?

Comment peut-on parler de la société lorsqu’on en a été éloigné toute sa vie ?

L’avantage de ce système que souhaite François BAYROU, est clair :
permettre un renouvèlement régulier des politiques, éviter les réseaux d’influence toujours néfastes à long terme, car générateurs de copinages et non de recours à la compétence. 

Savez-vous que l’Assemblée comporte en majorité des fonctionnaires comme élus ?
Pourquoi ? Simplement parce qu’ils peuvent retrouver leur fonction, sinon leur poste, en cas d’échec dans les urnes. 

Savez-vous encore que le Parlement Français est le 81^ème au monde en matière de pourcentage de femmes élues ? N’avez-vous pas honte pour notre pays ? Moi si !!! 

L’UDF impose pour ses investitures la parité, ce qui explique qu’elles ne sont pas encore publiées, car il reste encore quelques circonscriptions où ce n’est pas tranché. Mais j’ai confiance, nous y arriverons.
Ce sont souvent les femmes qui n’osent pas se présenter, car on leur fait bien sentir qu’elles « n’y connaissent rien », puisqu’elles n’ont jamais fait de politique.
Mais heureusement ! car elles seront plus « vraies » et sûrement moins « rouées » que les anciens ! Sûrement plus à même de ne pas se laisser engluer dans les réseaux existants, plus courageuses pour oser déplaire à l’intelligentsia locale !

 
Voilà, j’ai vidé mon sac. Cela fait un bien fou !!!

Christiane MISSEGUE

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