Comité BAYROU à la rencontre des habitants de La Feuillade en Vézie
AURILLAC DE TOUTES NOS FORCES
LA FRANCE DE TOUTES NOS FORCES
LE CANTAL DE TOUTES NOS FORCES
POUR UN GRAND RASSEMBLEMENT
AUTOUR D’UN PRESIDENT QUI NOUS
RESPECTE
Accueillis chaleureusement, selon la coutume républicaine, par le Maire et son premier adjoint, les membres du Comité Bayrou, animé par Jean François COLLIN, Philippe FABRE, conseiller municipal et communautaire, et Christiane MISSEGUE, candidate aux législatives, ont répondu aux questions aussi diverses que variées d’une trentaine de personnes. Ils ont eu le sentiment que les électeurs présents s’intéressaient de manière forte à la campagne et se posaient des questions de fond.
L’invité du Comité BAYROU, Jean
PRADIER, Président Délégué de la Fédération UDF du Puy de Dôme, ancien
Président des Jeunes Agriculteurs, ancien Conseiller Général de Billom, a développé la vision de l’avenir de
l’agriculture selon François BAYROU, à travers son expérience personnelle émaillée
d’anecdotes.
La ruralité était au cœur du problème dans cette commune qui progresse en population.
Les petites retraites, et celles du monde agricole en particulier, mais aussi la nécessité d’une réforme de fond afin de ne pas laisser à nos enfants une situation dramatique, ont débuté le débat. Aucun sujet n’a été tabou, les régimes spéciaux, mais aussi la possibilité de partir à l’âge souhaité lorsqu’on a travaillé plus de quarante ans.
La salle a été unanime à
reconnaitre qu’il fallait cesser ces querelles de clochers politiciennes où
« je suis bien d’accord avec toi, mais je ne vote pas pour toi parce que
tu n’es pas de mon camp » !
L’idée du rassemblement autour
des compétences a fait son chemin. Les participants souhaiteraient que le
fonctionnement de la démocratie locale, qui rassemble autour du maire d’une
petite commune toutes les bonnes volontés pour travailler ensemble, soit un
exemple pour « ceux d’en haut ».
L’éducation et le maintien des
services de l’Etat là où ça va mal, là où il y a difficulté de vivre (maintien
des personnes âgées en milieu rural par exemple) ont été longuement exposées,
avec des ébauches de solutions pour ne pas accroitre indéfiniment la dette
publique. La proposition d’une fonction publique unique, rassemblant l’Etat,
les collectivités territoriales et le système hospitalier, a été évoqué,
permettant ainsi la mobilité des fonctionnaires entre grands ministères et la
régulation en douceur du nombre des fonctionnaires, dont on sait qu’il a
augmenté en 25 ans de manière exponentielle.
Supprimer des structures
intermédiaires, créées pour répondre à une urgence, afin de redéployer les
moyens demande un courage politique que le candidat du rassemblement possède de
manière très développée.
Sa « traversée du désert »,
depuis 2002, en est le gage.
Le thème de la santé en milieu
rural a été largement développé par le Docteur Christian CHARLES, médecin à La
Feuillade, qui a fait référence à l’évolution de la vie du Médecin de campagne
qui pouvait, à une époque, allait chercher un enfant en traineau pour l’amener
à l’hôpital et aider le chirurgien à l’opérer.
Alors qu’actuellement la
difficulté d’attirer les jeunes médecins en milieu rural est essentiellement
fondée sur le besoin de vie en groupe autour de la notion de loisirs, de plus
en plus développée dans notre société.
Une des solutions évoquées,
complétant celle du candidat à la présidentielle de donner une bourse d’études
impliquant en contre partie une installation à la campagne un temps donné,
serait la création de Maisons médicales regroupant médecins, pharmacien, Kiné,
infirmières, autour d’une structure d’accueil de personnes âgées.
Les conditions de travail
contraignantes en terme d’astreinte qui effraient les jeunes médecins seraient
gommées par le regroupement. D’où la nécessité de projet de territoire pour
poursuivre la dynamisation des zones rurales. Ce n’est pas uniquement une
question de moyens financiers, puisque dans la Loi Rurale actuelle, des zones
franches ont été créées, permettant à de jeunes médecins de bénéficier d’avantage
fiscaux pour s’installer et cela n’a pas réglé le problème.
Le mandat unique, le cumul des
mandats, le rôle du parlementaire à l’Assemblée et la nécessité de sa présence
pour débattre et voter, ont été abordés avec beaucoup de claire voyance par les
participants.
Le renouvellement du paysage
politique et l’ouverture sur la diversité sont vivement souhaités.
Bref un débat riche de questions et d’ébauches de propositions et tous se sont quittés à plus de 23 heures, sur le constat suivant : quel que soit l’élu la tâche sera titanesque pour redresser la situation de la France qui est difficile mais pas désespérée. Par contre elle nécessitera une dose massive de pédagogie qui passera par un dialogue fort avec les partenaires sociaux et une volonté des futurs élus d’expliquer les enjeux à chacun.
A bientôt
Christiane MISSEGUE
06 88 28 43 73