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Christiane Missegue MoDem Cantal
27 janvier 2007

comme promis les photos de la visite

Dans la mesure où le journal "La Montagne" (Edition Cantal) n'a pas évoqué la visite de François BAYROU à Clermont, vous pouvez ne pas me croire lorsque je vous dis que j'ai suivi sa visite.
Regardez l'album photo et vous verrez.

A noter que lorsque Ségolène ROYAL est venu à Montluçon, il y a eu un encadré couleur en page "une" de l'édition Cantal et un article en page intérieure "France et Monde". Mais Montluçon doit être plus attractif que le Cantal !!!!

Vous trouverez dans mon prochain message un "billet d'humeur" sur ce thème.

Enfin pour votre info deux documents
Reuters
Nouvelobs
interview2_place_de_Jaude

Bayrou, en Auvergne,
oppose "deux France"

NOUVELOBS.COM | 20.01.2007 | 12:20

Le candidat UDF, en meeting dans la région de Valéry Giscard d'Estaing, a pointé du doigt la présence de "deux France", la "France des puissants et la France des sans pouvoirs".

Le candidat UDF à l'élection présidentielle François Bayrou a clôturé vendredi 19 janvier sa journée auvergnate par un meeting à Cournon d'Auvergne, pointant du doigt la présence de "deux France", la "France des puissants et la France des sans pouvoirs".

Devant un auditoire de plus de 900 personnes rassemblées à la Grande Halle d'Auvergne, le député béarnais a évoqué Valéry Giscard d'Estaing, le "fondateur de l'UDF" qui, a-t-il rappelé, disait déjà dans les années 80 qu'il "y avait deux France, la France d'un million de personnes et la France de 55 millions".

"Je suis plus sévère que ça, je dis qu'il y a une France de 100.000 personnes et une France de 63,4 millions de personnes", a souligné François Bayrou, parlant de "tiers-état contemporain".

Il a pointé du doigt la "France des puissants qui ne parle pas la même langue que celle des sans pouvoirs et la France des pouvoirs qui a l'impression que personne ne la représente dans le monde des puissants (...) Or la République, c'est l'effort constant de ceux qui prennent les décisions afin qu'ils représentent ceux qui les ont élus".

 

Sur le budget

 

François Bayrou est par ailleurs revenu sur sa journée de vendredi passée à Clermont-Ferrand "à la rencontre de la France des difficultés", à Pharmaciens sans frontières, dans un accueil de sans abri, une maison de retraite médicalisée. Le candidat, qui a écouté et posé des questions, constate que "la France crèverait sans les associations".

Evoquant les différents points de son programme, notamment sur le plan économique, il a proposé d'inscrire dans la Constitution l'interdiction pour un gouvernement de présenter un budget en déficit de fonctionnement. Et d'illustrer son propos: "On a une dette qu'on va devoir rembourser, une dette de 1.153 milliards d'euros au jour où nous sommes. Dores et déjà, la totalité de l'impôt sur le revenu sert à payer le service sur la dette".

 

Vercingétorix

 

Il souhaite rendre possible la création de deux emplois sans charges sociales par entreprise. "Deux emplois pour le plombier d'Issoire ou d'Ambert, pour un cabinet d'avocat ou une association, c'est 97% des entreprises françaises. J'appelle ça dégeler le continent des emplois gelés".

Et à "tous ceux qui bénéficient des minima sociaux", il propose "une activité au services de l'intérêt général pour que chacun retrouve la certitude de son utilité et de sa compétence".

Chacune de ses propositions sur l'entreprise ou la citoyenneté (instauration d'un service civil) a été applaudie par une salle conquise. Invoquant une préface de Diane la Magnifique, une oeuvre d'Aragon où il est question d'un Vercingétorix "cymérique" -celui qui rassemble les tribus dispersées- François Bayrou a déclaré espérer revenir en Auvergne pour un grand meeting entre les deux tours de l'élection présidentielle. AP

convaincant

vendredi 19 janvier 2007, mis à jour à 19:23

Bayrou prépare sa "surprise" en faisant campagne à part Reuters

François Bayrou a poursuivi en Auvergne sa campagne de terrain en vue d'une présidentielle dont il espère plus que jamais être la surprise.

Le président de l'UDF le dit dès l'aéroport, dans un aparté à des journalistes ayant pris avec lui le vol Air France pour Clermont : "Tout se passe exactement comme je l'avais prévu".

Phrase sybilline s'il en est : parle-t-il du "trou d'air" de Ségolène Royal, du sondage qui le place en troisième position des candidats faisant la meilleure campagne ou de celui qui dit qu'un tiers seulement des Français souhaite un deuxième tour entre Nicolas Sarkozy et sa rivale socialiste ?

Crédité de 6 à 12% selon les enquêtes d'opinion, le candidat de l'UDF dans la course à l'Elysée laboure la France et croit en sa chance : il sera "la surprise" en 2007.

"(Le président du Front national Jean-Marie) Le Pen c'était la surprise de la dernière fois. Il y aura cette fois-ci une autre surprise", martelait-il encore vendredi sur la place de Jaude, au coeur de la capitale auvergnate.

Pour ce faire, l'élu béarnais qui aura 56 ans en mai prochain cultive sa différence en menant une campagne quasi exclusivement en régions, de la Bretagne à la Savoie, de Lille à Montpellier, d'écoles en hôpitaux, de maisons de retraite en marchés. Après une réunion publique vendredi soir à la Grande Halle d'Auvergne, il sera dimanche à Nice, jeudi à Orléans.

En vieux routard de la politique - il a été élu pour la première fois au conseil général des Pyrénées-Atlantiques en 1982 -, François Bayrou pense à tout : saluer l'hôtesse en entrant dans l'avion - "ça souffle encore dehors ?" - , accepter un café après chaque visite, faire ses interviews pour les caméras en extérieur "car la lumière est plus belle".

Il se déplace en petit comité, accompagné d'un garde du corps souriant, d'une petite équipe de collaborateurs et de quelques élus locaux.

"JE NE FAIS PAS DE PROMESSE"

Ce vendredi, l'ancien ministre de l'Education nationale a entamé la journée dans les locaux de l'association Pharmaciens sans frontières (PSF), créée en 1985 par des Clermontois.

Assis à une table, il écoute, prend des notes et questionne : "Peut-on faire le point sur les médicaments génériques ? Quelle stratégie adopter ?"

Une attitude qui séduit Michel Camus, l'un des fondateurs de PSF. "Il est proche de tout le monde. Son engagement, ce matin, sa démarche, j'apprécie énormément", dit cet homme qui vote "à gauche depuis tout le temps". Pour lui, pas de doute : le second tour se jouera entre Bayrou et Sarkozy "et à ce moment-là", il n'y aura pas photo".

De passage dans un centre d'accueil pour sans-abri, François Bayrou discute avec le directeur, mais aussi avec les marginaux. "Quels sont vos idées ?", lui demande l'un d'eux. "Je suis quelqu'un du centre", résume-t-il.

"Les discours, on a marre, on veut du concret", lui lance un autre avec un peu d'agressivité. "Le concret, c'est que je suis là, avec vous", répond le candidat. "Je ne fais pas de promesse pour l'instant, je vous écoute".

Le déjeuner avec des journalistes locaux se transforme en longue conférence de presse : François Bayrou répond à tous, micro en main, et ne mange rien.

Pour rejoindre la maison de retraite qu'il doit visiter dans l'après-midi, il prend le tramway flambant neuf sous le regard amusé des passagers. "Bayrou, il a l'air bien, Sarko on l'aurait défoncé !", lance un jeune. Sollicité par un journaliste, un autre adolescent déclare : "On ne sait pas trop de quel côté il est. A priori, plutôt à droite".

"Il est bien, il est normal, c'est un homme comme les autres, c'est ce qu'il faut", estime Izzet, 16 ans.

Candidat de terrain, François Bayrou n'oublie pour autant la presse nationale et se plie volontiers au jeu du long portrait intime dans les rues de Clermont-Ferrand, à la nuit tombée, devant les caméras de France 2.

 


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