toujours à Eric, fidèle parmi les fidèles !
Croyez-vous vraiment que tous ceux qui touchent des aident ne "branlent" rien ? (désolé pour le vocabulaire, mais c'est le vôtre !). Bien sûr qu'il faut récompenser ceux qui se lèvent tôt et qui travaillent, encore faudrait-il que ceux qui arrivent à survivre avec les aides versées, ne soient pas pénalisés lorsqu'ils acceptent un emploi qui les amène à se déplacer (coût des trajets), à faire garder les enfants, etc... Faites le calcul puisque vous êtes un homme de chiffres !
Est-il normal que le fait de travailler coûte à ceux qui sont le plus démunis ?
N'a-t-on pas droit, dans la vie, à l'erreur ou à être aidé quand on se trouve dans une situation dramatique, sans famille pour aider, sans solution pour s'en sortir ? Doit-on "crever" comme on ne laisserait même pas crever un chien ?
Notre société deviendrait-elle la jungle où règne la Loi du plus fort ?
"Faire du social", comme vous dites, ne dispense pas d'être exigeant, de traquer les "profiteurs" et bien sûr qu'il y en a. Mais doit-on faire payer à la grande majorité la malhonnêteté de quelques uns ?
N'y en a-t-il pas ailleurs, des profiteurs du système, regardez autour de vous ! Parmi les nantis par exemple.
Et ce n'est pas un "discours de gauche", comme certains voudraient le faire croire, c'est simplement l'application de la Loi du plus juste et du respect minimal dû à l'individu. "La gauche n'a pas le monopole du coeur" !
Qui peut décider que certains n'ont plus le droit de vivre décemment ? Les sirènes extrémistes sans doute !
Et l'humain dans tout ça, où est-il ?
bonne journée !
Christiane Missegue