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Christiane Missegue MoDem Cantal
28 juillet 2006

toujours à Eric, fidèle parmi les fidèles !

Croyez-vous vraiment que tous ceux qui touchent des aident ne "branlent" rien ? (désolé pour le vocabulaire, mais c'est le vôtre !). Bien sûr qu'il faut récompenser ceux qui se lèvent tôt et qui travaillent, encore faudrait-il que ceux qui arrivent à survivre avec les aides versées, ne soient pas pénalisés lorsqu'ils acceptent un emploi qui les amène à se déplacer (coût des trajets), à faire garder  les enfants, etc... Faites le calcul puisque vous êtes un homme de chiffres !

Est-il normal que le fait de travailler coûte à ceux qui sont le plus démunis ?

N'a-t-on pas droit, dans la vie, à l'erreur ou à être aidé quand on se trouve dans une situation dramatique, sans famille pour aider, sans solution pour s'en sortir ? Doit-on "crever" comme on ne laisserait même pas crever un chien ?
Notre société deviendrait-elle la jungle où règne la Loi du plus fort ?

"Faire du social", comme vous dites, ne dispense pas d'être exigeant, de traquer les "profiteurs" et bien sûr qu'il y en a. Mais doit-on faire payer à la grande majorité la malhonnêteté de quelques uns ?
N'y en a-t-il pas ailleurs, des profiteurs du système, regardez autour de vous ! Parmi les nantis par exemple.

Et ce n'est pas un "discours de gauche", comme certains voudraient le faire croire, c'est simplement l'application de la Loi du plus juste et du respect minimal dû à l'individu. "La gauche n'a pas le monopole du coeur" !
Qui peut décider que certains n'ont plus le droit de vivre décemment ? Les sirènes extrémistes sans doute !
Et l'humain dans tout ça, où est-il ?

bonne journée !

Christiane Missegue

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S
vendredi 28 juillet 2006<br /> <br /> Je voudrais revenir sur le sujet du chômage, et tenter d’ouvrir grand les yeux. En effet, le chômage baisse, après avoir atteint un sommet en 2005.<br /> En 2002, Jacques Chirac est élu président de la République, avec quelques mois plus tard, une majorité écrasante à l'Assemblée nationale et en conséquence tous pouvoirs de décision. Le nombre de chômeurs est alors de 8,9%, les moins de 25 ans étant particulièrement touchés avec 18,9% d'entre eux sans travail. En 2005, après trois années de gestion, en bénéficiant de tous les pouvoirs en France, le chômage touche 10,1% des Français et 22,8% des jeunes de moins de 25 ans. En mai 2006, c'est-à-dire aujourd'hui, 21,9% des moins de 25 ans sont toujours touchés par le chômage, et la situation générale se stabilise à 9% en juin 2006. Tous ces chiffres sont ceux du BIT (Bureau International du Travail).<br /> Je veux bien ouvrir les yeux comme le souhaite Eric, mais je ne trouve pas que le paysage soit vraiment beau à voir, concernant l'emploi, notamment celui des jeunes. Comme je l'avais déclaré dans la presse au printemps, ce n'est pas en multipliant les types de contrats et autres artifices de comptabilisation des chômeurs que la situation s'améliorera. <br /> Les économistes s'accordent pour faire remarquer que cette embellie s'explique par des évolutions démographiques (départ en retraite des générations du baby boom) donc pas vraiment par des créations d’emplois, mais par des substitutions d’emplois.<br /> Dans un article paru dans La Tribune (28/07/2006), journal qu’il est difficile de taxer d’être «à gauche» il est indiqué les faits : «Le nombre des demandeurs d'emploi a de nouveau baissé de 26.500 en juin (-1,17 %), pour s'établir à 2.186.000, et ce malgré de faibles créations d'emplois. Après une baisse quasi ininterrompue depuis mars 2005, le taux de chômage revient à 9 %, soit exactement le même que celui enregistré quand la majorité actuelle est arrivée au pouvoir.»<br /> Pour que les détracteurs de l’UDF arrêtent d’assimiler systématiquement les centristes aux socialistes —quand nous nous bornons à des critiques objectives des résultats de la politique gouvernementale—, j’oserais indiquer que même, Jean-Marie Le Pen, président du Front national, affirme que «la conjonction de la démographie déclinante et des radiations massives aboutit mathématiquement à une baisse du nombre des demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE».<br /> Il faut raison garder, comme partout dans le monde les créations d’emploi sont essentiellement dues à la croissance économique et aux entreprises plutôt qu’aux gesticulations de certains ministres. Même si la croissance est faible, elle est soutenue par la consommation intérieure. Depuis un an 150.000 emplois marchands ont été créés, dont 33%, c’est-à-dire 50.000 postes, dans le secteur du bâtiment qui rencontre néanmoins des difficultés croissantes de recrutement. Cela met une fois de plus le doigt sur le problème majeur de la France : l’inadéquation entre la formation des jeunes et le monde du travail. C’est donc au Ministère de l’Education nationale qu’il faut trouver les solutions qui permettront de résoudre la crise du chômage que nous subissons depuis maintenant 30 ans. Il nous faut un système éducatif qui dispensent non seulement une culture générale de qualité et des moyens intellectuels qui permettent d’appréhender au mieux notre société, mais également un système éducatif qui ne soit pas coupé des besoins des entreprises et plus généralement du monde du travail.<br /> <br /> Stéphane Briant<br /> Président de la Fédération UDF du Cantal
Christiane Missegue MoDem Cantal
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